Fin des Clubs Interflora

La société Interflora a décidé de ne plus apporter son “soutien logistique et administratif” aux clubs, ce qui se traduira par l’interdiction d’utiliser le nom Interflora à partir du 1er janvier 2023.
Cette décision fait suite au constat fait par Interflora du désintérêt des adhérents pour lesdits-clubs dont les assemblées générales ne rassemblent plus grand monde (taux de participation inférieur à 30%) et qui ne trouvent plus de présidents.
Dans une missive envoyée à ses membres, signée d’Éric Foulquier (directeur du réseau et de la relation client), Interflora souligne qu’il existe désormais d’autres moyens de communiquer, comme la mise en place du groupe de makers,fin 2020. “Les makers nous accompagnent sur des sujets stratégiques et des problématiques opérationnelles" et les présidents de club sont invités à rejoindre cette communauté. Les adhérents peuvent également interagir sur le groupe Facebook qui leur est réservé.
La société indique aussi que la disponibilité et la joignabilité du Service client et Relations fleuristes ont été renforcées et que la présence des équipes sur le terrain a été retrouvée.
Interflora étudie également “la possibilité d’organiser des mini-salons régionaux pour rencontrer les adhérents localement et leur proposer les services de la plateforme d’achat Solutions Fleuristes”.
Enfin, Interflora rappelle son intérêt pour la profession : “Enfin et surtout, Interflora aura toujours à coeur de faire rayonner la profession et continuera à investir pour soutenir l’art floral et l’artisanat. Cela passera donc par le soutien aux institutions qui défendent les enjeux de la profession fleuriste et la filière, mais aussi d’une compétition pour les jeunes fleuristes."
Suite à la réception de cette information dans les magasins, certains se sont émus du désintérêt de plus en plus tangible des fleuristes pour des actions collectives. Manque d’investissement des fleuristes pour des actions communes ou désintérêt des mêmes pour le système Interflora. Difficile de trancher, peut-être qu’il y a un peu des deux.