Le décret n°2021-296 du 19 mars 2021, paru au Journal Officiel du 20 mars, autorise « les commerces de plantes, fleurs, graines, engrais, semences, plants d’espèces fruitières ou légumières, animaux de compagnie et aliments pour ces animaux en magasin spécialisé ». Les fleuristes sont bien dans la liste et c’est une bonne nouvelle à quelques jours de Pâques.
« C’est une reconnaissance pour tous les métiers de filière » se félicite Mikaël Mercier, président de Val’hor, (…) « mais aussi et surtout une responsabilité vis-à-vis de nos clients et de nos salariés, et envers le gouvernement qui nous a fait confiance. » « Maintenant, je veux insister sur un point : soyez attentif à respecter et faire respecter les justes barrières. »
Mikaël Mercier souligne également le côté collectif de cette ‘’victoire’’. « C’est aussi la victoire d’un collectif, celui des dix fédérations unies au sein de Val’hor, pleinement mobilisées.
Parmi ces fédérations, se trouvent la Fédération Française des Artisans Fleuristes (FFAF) et de son président Florent Moreau qui n’ont pas ménagé leur peine pour la reconnaissance du caractère du commerce essentiel des fleuristes.
Depuis avril dernier, les reportages sur les fleuristes, suscités par la fédération mais aussi parles fleuristes eux-mêmes, apparaissent régulièrement dans les actus des chaînes de télévision et des radios, avec un message fort qui insiste sur le côté essentiel du végétal.
Cette reconnaissance est importante car les fleuristes sont les professionnels les plus proches des consommateurs et ceux par lesquels la production, notamment la française, est vendue
Pour ceux qui se posaient encore des questions, voilà une belle preuve qu’une fédération des fleuristes et une Interprofession fortes et reconnues sont utiles. Les cotisations ne sont donc pas superflues mais essentielles.
C.G.
