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Deux filles dans les anémones, à Hyères (Var)

Le 5 Avril 2024

Avec elles, la production varoise - et française -, ont un bel avenir.

Elles ne voulaient pas devenir horticultrices comme leurs parents. Elles sont désormais à la tête de l’exploitation familiale qu’elles développent et font évoluer pour fournir aux fleuristes de belles renoncules du Var, s’impliquant dans le développement de la belle fleur française de qualité.

Au départ, elles ne se voyaient pas dans l’horticulture,  leurs parents y étaient. Laetitia, l'aînée, 41 ans,a commencé à travailler dans la vente pour une grande enseigne. Il y a huit ans, elle est venue travailler sur l’exploitation familiale à Hyères, dans le Var.. Et pourtant, elle avait longtemps répété qu’elle ne ferait jamais ce que ses parents avaient fait mais elle a bien réfléchi. “ Il ne faut jamais dire jamais” dit-on!
Mélany, 27 ans, avait opté pour la coiffure avant d’être rattrapée par l’envie de rejoindre ses parents et sa sœur au sein de l’entreprise familiale, il y a cinq ans.

⁠Impliquées dans la filière
En septembre 2023, elles sautent le pas et reprennent l’exploitation à leur compte en créant le Gaec (Groupement Agricole d’Exploitation en Commun) LMC.
Papa est toujours dans une serre... "Vous êtes fier ?" "Ha bah oui, un petit peu quand même" dit-il en souriant et l'on sent bien l'euphémisme ! Leurs parents les accompagnent encore un peu. C'est rassurant pour elles, et pour eux également.
Laetitia est entrée au conseil d’administration du groupement de producteurs Philaflor, en 2018, elle était encore employée. Cela lui a permis d’être mieux informée sur les enjeux de la profession et elle partage avec Mélany.

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Laetitia et Mélany entourent leur père, fier de ses filles

Aller de l’avant
Leurs spécialités, ce sont les anémones ‘Mistral’, ‘Mistral’ Plus qu’elles cultivent en rotation avec les lisianthus et un peu de limonium. Elle n’hésitent pas à essayer de nouvelles variétés comme la ‘Levante’, cette année. Elles innovent également techniquement en osant de nouveaux procédés pour favoriser leurs cultures et améliorer leurs conditions de travail.

À Hyères, les cultures bénéficient du microclimat local. La température n'est pas descendue en dessous de zéro ces dernières  années. Par contre, la grêle a déjà frappé l'exploitation et la trombe marine qui s’est abattue sur la région en 2017 reste aussi dans leurs esprits. 
Ce qui n’a pas porter atteinte à leur dynamisme

Ⓒ Photos Hortisud

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